Thaïlande : les utilisateurs de cigarettes électroniques risquent 5 ans de prison

Les touristes utilisateurs de cigarettes électroniques sont maintenant en danger en Thaïlande où ils risquent jusqu’à 5 ans de prison.

Le royaume a intensifié sa lutte contre le vapotage et offre maintenant des primes importantes aux personnes qui dénoncent des utilisateurs ou vendeurs de cigarettes électroniques.

De nombreux touristes viennent avec leurs cigarettes électroniques en Thaïlande et certains qui n’étaient pas au courant de la loi, se sont retrouvés dans les terribles prisons thaïlandaises.

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Des policiers corrompus se sont servis de cette loi pour s’enrichir et après plusieurs affaires qui ont terni l’image de la Thaïlande, le pays s’était concentré sur les vendeurs plutôt que sur les consommateurs.

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Mais, le gouvernement actuel a décidé de relancer la répression sur les cigarettes électroniques, ce qui fait que le pays devient de nouveau dangereux pour tous les voyageurs qui vapotent.

De grosses récompenses pour les dénonciateurs

Les dénonciations peuvent se faire via l’application mobile Thang Rath et offrent des récompenses lucratives aux informateurs, qui pourront empocher 60 % des amendes infligées aux suspects.

Ceux qui fournissent des informations menant à une arrestation peuvent gagner une part importante des amendes.

Par exemple, les personnes prises en train de transporter ou de fumer des cigarettes électroniques en public sont passibles d’une amende de 5 000 bahts (136,82 euros), ce qui signifie que les informateurs pourraient empocher jusqu’à 3 000 bahts (82 euros).

En outre, les fonctionnaires concernés recevront également des primes pour leur rôle dans la répression.

Cette dernière mesure a sûrement été mise en place pour éviter de nouvelles affaires de corruption, car très souvent, quand une personne est arrêtée par des policiers dans le pays, elle a le choix entre payer un pot-de-vin ou risquer une amende et la prison.

Les informateurs sont encouragés à fournir des preuves photographiques lorsqu’ils signalent des vendeurs ou des utilisateurs présumés, bien qu’ils puissent rester anonymes.

D’après le gouvernement, cette initiative vise à permettre au public d’aider plus facilement les autorités dans leurs efforts de lutte contre la vente et l’utilisation illégales de cigarettes électroniques.

Une répression pour protéger les mineurs ?

Le gouvernement affirme agir ainsi pour protéger les mineurs qui sont de plus en plus nombreux à utiliser des cigarettes électroniques, mais ils ciblent tous les utilisateurs, même ceux qui sont passés à la vape pour arrêter de fumer et la vente de tabac est toujours autorisée dans le pays.

« Nous voulons lutter contre la popularité croissante des cigarettes électroniques chez les jeunes », a déclaré un porte-parole du cabinet de la Première ministre.

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Il reste à savoir si les jeunes qui sont devenus accros à la nicotine ne vont pas se tourner vers les cigarettes traditionnelles plus facilement accessibles.

Et on ne sait pas encore quelle sera la punition pour les mineurs arrêtés avec des cigarettes électroniques.

Les amendes sévères obligeront les vapoteurs à revenir aux cigarettes traditionnelles

Cette répression risque de donner un coup au tourisme international et va permettre aux vendeurs de tabac de faire des bénéfices.

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Les personnes prises en train de vendre ou de posséder des cigarettes électroniques dans l’intention de les vendre seront sévèrement punies.

Les contrevenants risquent jusqu’à cinq ans de prison, ainsi qu’une amende pouvant atteindre quatre fois la valeur des produits en leur possession.

Les contrebandiers pris en train de transporter illégalement des cigarettes électroniques sont passibles de peines encore plus sévères, avec des peines allant jusqu’à 10 ans de prison et des amendes pouvant atteindre cinq fois la valeur des produits de contrebande.

Avec des récompenses aussi généreuses, cette nouvelle politique ne manquera pas d’encourager une plus grande participation du public à la lutte contre les cigarettes électroniques.

Il devient important pour les ambassades, les agences de voyages et les vendeurs de billets d’avion d’alerter les voyageurs du danger qu’ils courent avec les cigarettes électroniques.

Source : toutelathailande.fr